LâannĂ©e passĂ©e, Ă peu prĂšs Ă cette Ă©poque, je participe Ă ma premiĂšre classe de quilting. Il y a pas mal de classes de quilting au niveau local mais elles se dĂ©roulent principalement le samedi. Or je travaille ce jour lĂ . Les classes sont soit organisĂ©es par les magasins de tissus (Ă lâintĂ©rieur du magasin), soit par les clubs de patchwork (dans une salle des fĂȘtes).
Cette fois ci, c’est lors d’un Ă©vĂ©nement dont tout le monde parle en Nouvelle-ZĂ©lande dans l’univers du patchwork: “Symposium quilt festival”. C’est un Ă©vĂ©nement bisannuel itinĂ©rant qui est trĂšs suivi par les quilteuses du pays. Le prochain sera en 2017 Ă Christchurch. Il y a de nombreuses classes avec des instructeurs internationaux, des expositions et bien entendu un espace vente. Les tickets sâarrachent comme des petits pains, la billetterie est assaillie et les classes se remplissent rapidement.
GrĂące Ă un dĂ©sistement de derniĂšre minute, j’ai pu m’inscrire pour une classe de “paper piecing”. C’est une technique qui permet d’avoir des dĂ©tails (et des angles) de couture trĂšs prĂ©cis en cousant sur du papier. Je n’avais jamais pratiquĂ© cette technique et je voulais apprendre. Je pense que pour dĂ©buter un nouveau craft ou une nouvelle technique, c’est toujours bien de faire une classe de dĂ©couverte. Comme application, nous allons coudre une rosace des vents. Je reçoit une liste du matĂ©riel et je choisis mes tissus dans un grand magasin local.
Nous entamons la classe et l’intervenante nous offre ses trucs et astuces. J’aime participer Ă cette classe autant pour apprendre la technique que pour l’ambiance.
Il faut imaginer un collĂšge rĂ©quisitionnĂ© pour la cause avec dans quasiment chaque classe de cours, une classe de couture. Chaque participant (majoritairement participante) doit apporter sont matĂ©riel dont sa machine Ă coudre. Vous imaginez les embouteillages de machine Ă coudre Ă 8h30 lorsque chacune cherche sa classe. “Salle 22, batiment C”, cela m’a rappelĂ© des souvenirs! Mais la vue de nombreuses dames aux cheveux blancs avec leurs petits chariots et machines Ă coudre Ă©tait plutĂŽt inhabituelle dans un tel cadre.
La classe se dĂ©roule sur toute la journĂ©e. La technique est un peu complexe Ă apprendre et je dois avouer qu’une rosace des vents n’est peut ĂȘtre pas le plus simple des projets pour une dĂ©butante comme moi.
J’arrive nĂ©anmoins Ă suivre le rythme du reste de la classe et pour la pause dĂ©jeuner, j’en suis au mĂȘme stade que tout le monde. Ce qui ne parait pas beaucoup, mais les Ă©tapes de prĂ©parations sont nombreuses et assez fastidieuses alors je suis dĂ©jĂ fiĂšre de mon rĂ©sultat.
Pour la pause dĂ©jeuner, je retrouve une amie qui participe Ă une autre classe et nous dĂ©couvrons l’espace vente. Bien Ă©videmment on fait quelques folies de shopping. Dans cet espace vente je rencontre notamment Quiltmania France qui a fait le dĂ©placement pour lâoccasion. JâĂ©tais surprise et ravie de les voir si loin en Nouvelle-ZĂ©lande.
A la fin de la journĂ©e, voici ce que j’ai rĂ©ussi Ă produire:
Personne n’a rĂ©ussi Ă finir un bloc complet et je dois avouer que jâĂ©tais assez déçue de ne pas repartir avec un projet fini. J’ai appris la technique, c’est sur mais un an aprĂšs la classe ce projet reste toujours inachevĂ© dans ma pile de “UFO” (Un-Finished Object).
NĂ©anmoins je suis ravie d’avoir participĂ© Ă une classe et je le referais sans hĂ©sitation. C’est ça la beautĂ© du quilting, il y en a vraiment pour tous les niveaux et l’on peut toujours se perfectionner ou apprendre une nouvelle technique.
Je pense que ce genre dâĂ©vĂ©nement est assez similaire au “Carrefour EuropĂ©en du Patchwork” à Sainte Marie aux Mines. Je suis curieuse de savoir si vous avez dĂ©jĂ participĂ© Ă une classe lĂ bas et comment vous l’avez trouvĂ©e. Dites moi tout!
2 réponses
Malheureusement, je ne suis jamais allée à Ste-Marie-aux-Mines (ça fait une trotte).
Autant j’ai assistĂ© Ă des cours divers Ă l’Aiguille en FĂȘte, autant je ne sais pas si je voudrais trimbaler ma machine sur un salon (c’est lourd ces petites bĂȘtes).
Concernant le paper-piecing, je m’y suis mise en dĂ©cembre pour faire un cadeau. J’ai utilisĂ© un motif de The Tartan Kiwi, une nĂ©o-zĂ©landaise. (spĂ©cialitĂ© locale ?) J’avoue m’ĂȘtre un peu grattĂ©e la tĂȘte au dĂ©but. Le plus bĂȘte c’est que deux semaines plus tard je suis tombĂ©e sur cette astuce dans mon blogroll : http://weallsew.com/how-to-make-paper-piecing-easy/ .
Hello CĂ©cile,
Merci pour le lien, j’irais y faire un tour. C’est vrai que c’est pas Ă©vident cette histoire de paper-piecing, il faut que je me replonge dedans pour finir mon projet. Ici tout le monde trimbale sa machine pour les ateliers. Mais c’est vrai que c’est bien lourd alors il y a mĂȘme des filles qui ont une deuxiĂšme machine plus lĂ©gĂšre rien que pour les ateliers.