Devinette : savez-vous qui est cette dame ?
Non, ce n’est pas un auteur britannique de romans policiers!
Une autre photo quand elle Ă©tait plus jeune. Est-ce que cette
fois son visage vous dit quelque chose ?
Toujours pas ? Bon, et lĂ , vous la reconnaissez ?
Pourquoi vous parler de Laura Ingalls Wilder ?
Parce que pour le NoĂ«l de mes dix ans, j’ai reçu toute la sĂ©rie de ses souvenirs de jeunesse : La Petite Maison dans la Prairie. Je les ai lus et relus inlassablement depuis, avec toujours le mĂȘme plaisir.
Bien loin de la sĂ©rie tĂ©lĂ© Ă l’eau de rose, Laura y raconte leur rude vie de pionniers : la cabane de rondins ou de planches, les hivers Ă – 40° C, le blizzard, les tornades de l’Ă©tĂ©, les crues de printemps, les invasions de sauterelles, les guerres Indiennes, les multiples dĂ©mĂ©nagements avant de se fixer dans le Dakota, les dĂ©mĂȘlĂ©s avec Nelly OlesonâŠ
Elle Ă©voque sa premiĂšre poupĂ©e, un Ă©pi de maĂŻs enveloppĂ© d’un mouchoir, qui ressemblait un peu à ça. Mais Laura ne sâen plaignait pas, câĂ©tait une bonne poupĂ©e⊠JusquâĂ ce quâelle soit dĂ©trĂŽnĂ©e par Charlotte, une poupĂ©e de chiffons reçue pour le NoĂ«l de ses quatre ans.
Laura et la couture
Les séances de couture tenaient une grande place dans la vie quotidienne et sont trÚs présentes dans les livres : couleurs des tissus, forme des boutons, détails des galons⊠Et bien sûr, la confection des courtepointes en patchwork !
Marie cousait une courtepointe en neuf morceaux â dixit les traductrices – et je trouvais, du haut de mes dix ans, qu’elle ne se foulait pas beaucoup: coudre neuf piĂšces ensemble, c’est vite fait, non?
Quant Ă Laura, elle faisait une courtepointe Ă motif de patte d’ours, que j’imaginais un peu comme ça:
J’ai mieux compris dix ans aprĂšs, en achetant mes premiers livres de patchwork, pourquoi les coutures en biais Ă©taient dĂ©licates Ă rĂ©aliserâŠ
Puis Marie est remontĂ©e dans mon estime quand jâai dĂ©couvert ce quâĂ©tait rĂ©ellement le Nine Patch!
Depuis, j’ai mĂȘme eu l’occasion de rencontrer cette charmante peste de Nelly Oleson. Mais c’est une autre histoire !
Pour mieux connaĂźtre la vraie histoire de Laura, c’est ici ou lĂ .
Merci Muriel ! Vous pouvez la retrouvez sur son blog : Verveine et Lin.
9 réponses
Merci Muriel pour ce souvenir qui a tant comptĂ© dans ta vie… et celle des milliers d’autres petites filles !
Sympa cet article !
ce feuilleton a bercĂ© l’enfance de beaucoup de jeunes………merci d’avoir mis les liens pour nous rafraichir la mĂ©moire quand aux conditions de vie…..
J’ai d’abord cru que c’Ă©tait un article sur ta fille et le patchwork !
Ayant Ă©galement lue toute la sĂ©rie quand j’Ă©tais petite (8 ou 9 ans) et puis relue beaucoup plus tard avec autant de plaisir en rĂ©alisant que c’Ă©tait une vraie description d’une Ă©poque pas si facile que ça. En plus je n’ai jamais vue la sĂ©rie Ă la tĂ©lĂ© ce dont je ne me plains pas.
Une trÚs bonne idée cet article ! Merci beaucoup
Laura est nĂ©e exactement cent ans avant moi, et elle est morte Ă soixante-seize ans: c’est ahurissant de penser Ă tous les changements qu’elle a pu connaitre sur le plan technologique au cours de sa vie!
Je ne connaissais pas le livre, je vais suivre les liens; Merci Ă Muriel et Ă toi…
MercĂź Muriel…
Belle et douce journée
Ah que de souvenirs cette saga. ….on s’Ă©changeait les livres entre cousines. …et le feuilleton un grand moment, avec ma soeur nous guettions celle qui verserait sa petite larme en premier. ..
MErci Muriel pour cette illustration de tes ouvrages de façon chronologique et avec le rappel de ces ouvrages de LAura…
Je les ai bien sĂ»r dans mon bureau (encore pour un an) et lis souvent des extraits aux enfants Ă NOĂ«l surtout…
je me souviens de LAura et sa soeur piochant dans leurs mitaines et bouts de chĂąle pour en confectionner des cadeaux de NoĂ«lpour leur mĂšre…
Tout e qui nourrit nos envies et savoir-faire
Et bonne continuation Ă la nouvelle maman